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Paroisse Saint Jean Bosco - Nancy

  • Mot du Curé

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  • Acte de communion spirituelle

    ARTICLE | « Famille chrétienne » du 13/03/2020 | Par Élisabeth Caillemer

    Coronavirus

    Face à la suspension des messes : la communion spirituelle

     

    À l’heure où les suspensions de messes publiques se multiplient, Mgr Centène rappelle aux fidèles la possibilité de communier spirituellement.

    Le coronavirus est venu semer le trouble jusque dans la vie spirituelle des fidèles catholiques. Recommandation de ne pas communier sur les lèvres dans toute la France, suspension, pendant plusieurs jours, des messes publiques dans le diocèse de Beauvais et une partie du diocèse de Vannes. Et il est fort probable que cette mesure s’étende à d’autres diocèses dans les jours prochains.

    Cette situation de crise a offert à Monseigneur Raymond Centène, évêque de Vannes, l’occasion d’inviter ses fidèles à la communion spirituelle, une pratique ancestrale de l’Église catholique peu connue. De quoi s’agit-il ? « La communion spirituelle, ou communion de désir, est l’union de l’âme avec Jésus présent dans l’eucharistie réalisée non pas par la réception du sacrement mais par le désir de cette réception. On peut y avoir recours en cas d’empêchement à recevoir la communion sacramentelle quelle qu’en soit la cause. Pour saint Thomas d'Aquin la fin est déjà présente dans le désir », explique-t-il à Famille Chrétienne.

    Le désir supplée l'acte lui-même

    Cette faculté repose sur un principe admis dans l’Église selon lequel le désir supplée l’acte lui-même. C’est ce qu’il advient dans les cas plus connus que sont le baptême et la confession de désir. Une personne mourant dans l’impossibilité de recevoir le baptême qu’elle désire ardemment, meurt baptisée. De même que sont pardonnés par Dieu les péchés d’une personne mourant sans pouvoir se confesser mais qui en a la contrition parfaite.

    « L’Église a toujours distingué dans les sacrements le sacramentum, c’est-à-dire le signe, et la res sacramenti, c’est-à-dire la réalité que porte le sacrement, poursuit le prélat. On peut dire que si les sacrements sont le moyen voulu par Dieu pour donner sa grâce aux hommes, Dieu peut aussi, pour le plus grand bien des âmes, donner sa grâce en dehors des sacrements. La différence entre la communion sacramentelle et la communion spirituelle est que dans cette dernière le signe sacramentel n’est pas posé mais la grâce du sacrement est accordée par Dieu. Le désir atteint la réalité sans passer par le signe ».

    Être en état de grâce

    Les fruits de cette communion spirituelle sont identiques à ceux de la communion sacramentelle, à savoir l’augmentation de la grâce sanctifiante, à condition toutefois, comme cela est requis pour la communion sacramentelle, que la personne soit en état de grâce et que son désir soit inspiré par la foi et la charité.

    Comment procéder concrètement ? L’évêque de Vannes a invité les fidèles à s’unir aux messes radiodiffusées ou retransmises sur internet. Il leur a également composé une prière de communion spirituelle (voir notre encadré) à lire au moment de la communion.

    Lorsqu’ils ont appris la suspension des messes dans leur paroisse vannetaise, Béatrice et son mari ont ressenti « une grande tristesse ». « Puis nous nous sommes dit que nous étions des enfants gâtés d’avoir la messe quotidienne contrairement à de nombreux chrétiens n’avaient pas cette chance. Nous avons décidé de vivre ce jeûne eucharistique en communion avec eux ». Pendant une semaine, le couple a suivi la messe sur « emmanuel web tv » chez eux en compagnie de plusieurs amis. Tous ont lu l’acte de communion rédigé par Mgr Centène.

     

    Pour permettre aux fidèles de communier spirituellement, durant ce temps de contrainte où ils ne peuvent librement se rendre à la messe, Monseigneur Raymond Centène, évêque de Vannes, a composé l’acte de communion spirituelle suivant (voir texte ci dessous) :

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  • NOTRE PERE

    Examen de conscience à partir du Notre Père

    Notre Père qui es aux cieux

    Est-ce que je crois que Dieu est mon Père et que je suis son enfant ? Suis-je plein de confiance en lui ou est-ce que je me tiens devant lui comme un esclave, rempli de crainte et de peur ? M’arrive-t-il de douter de son Amour pour moi ? de sa Providence ? Est-ce que je m’appuie vraiment sur lui, sûr qu’il ne m’abandonnera jamais ni dans le présent ni dans l’avenir ? Me suis-je détourné de Dieu par peur ou par curiosité malsaine pour me tourner vers d’autres puissances et chercher du secours en dehors de lui: divination, astrologie, magie, cartomancie, nécromancie, médium, horoscope, occultisme, sorcellerie, etc. Suis-je superstitieux ?

    Est-ce que je prends le temps de m’émerveiller devant les œuvres de Dieu, de le prier, de le louer et de l’adorer ? Qui est le Père pour moi ? M’arrive-t-il de transposer sur lui mon expérience humaine de la paternité ? Est-ce que j’en fais une idole, un Dieu à mon image ?

    Ai-je conscience que je suis précieux aux yeux de Dieu? M’arrive-t-il de me mépriser ?

    Que ton Nom soit sanctifié

    Si Dieu est Père, II est aussi le Dieu Saint. Suis-je respectueux de la Sainteté de Dieu, des personnes, des lieux ou des choses qui lui sont consacrés ?

    Ai-je le souci d’accroître ma connaissance du vrai Dieu par l’étude, l’écoute de sa Parole, la prière, etc. Comment est-ce que je développe ma foi ?

    Comment est-ce que je parle de Dieu ? Avec respect et amour ? M’arrive-t-il de plaisanter, de faire rire à propos de choses saintes, de la religion, de Dieu ?

    Ai-je le souci de faire connaître le Père ? Est-ce que je soutiens, encourage et prie pour ceux qui ont la responsabilité d’annoncer l’Évangile: le pape, nos évêques, nos prêtres, nos catéchistes, nos missionnaires, etc., ou est-ce que je me contente de les critiquer ou de les dénigrer ? Est-ce que j’aime l’Église ?